Et finalement, la partie la plus importante, nous sauverons déjà des vies, et aiderons à obtenir le bonheur de personnes qui sont égales à nous.

Mon projet d'Erasmus se trouvera réfléchi dans ce blog, avec lequel j'essaie de permettre de connaître mes idées, mes désirs et mon avenir. tournez le souris de l'ordinateur pour en bas et découvre-le.
Et finalement, la partie la plus importante, nous sauverons déjà des vies, et aiderons à obtenir le bonheur de personnes qui sont égales à nous.


La Nouvelle-Calédonie est un archipel d'Océanie situé dans l'océan Pacifique à 1 500 km à l'est de l'Australie et à 2 000 km au nord de la Nouvelle-Zélande, à quelques degrés au nord du Tropique du Capricorne.
Distante de la métropole de près de 20 000 kilomètres et d'une superficie de18 575 5 km², cette collectivité territoriale de Mélanésie rattachée à la France et créée par l'accord de Nouméa, est dite sui generis (ou « de son propre genre ») car possédant un statut particulier, différent des autres collectivités d'outre-mer (COM)2,3. Néanmoins, un référendum local portant sur son indépendance ou son maintien au sein de laRépublique française est prévu entre 2014 et 2019.
Son chef-lieu ou capitale, Nouméa, en est aussi la principale commune et la seule grande ville. Elle compte 97 579 habitants au dernier recensement de 2009. Le Grand Nouméa (avec les communes voisines de Païta, Dumbéa et Mont-Dore) compte 163 723 habitants.
Son code postal commence par 988.
La Nouvelle-Calédonie est un ensemble d'îles et d'archipelsmélanésiens de l'océan Pacifique Sud, situé dans la mer de Corailautour des coordonnées 21° 30′ Sud 165° 30′ Est, à environ 1 200 kmà l'est de l'Australie et 1 500 km au nord-est de la Nouvelle-Zélande. Le pays insulaire de Vanuatu la borde au nord-est. Elle couvre une superficie terrestre totale de 18 575,5 km²6 et environ 3 400 km de côtes7.
La Nouvelle-Calédonie est centrée autour d'une île principale, laGrande Terre. Elle comprend également plusieurs ensembles d'îles plus petites, les îles Belep au nord de la Grande Terre, l'île des Pinsau sud, les îles Loyauté à l'est (Ouvéa, Lifou, Tiga et Maré) et plus loin à l'ouest l'archipel des îles Chesterfield et les récifs de Bellone.
Sur une superficie d'environ 16 360,8 km²8, la Grande Terre est de loin la plus grande de toutes les îles néo-calédoniennes. Elle s'étire du nord-ouest au sud-est sur près de 400 km en longueur et 50 à 70 km en largeur. Elle est parcourue sur toute sa longueur par une chaîne montagneuse, dont le point culminant, le mont Panié, s'élève à 1 629 mètres9 (5 344 pieds) d'altitude.
Les îles Loyauté sont situées à une centaine de kilomètres à l'est. Lifou est la plus vaste de ces îles, avec 1196,1 km², et est plus étendue que la Martinique. Viennent ensuite Maré (641,7 km²), Ouvéa (132,1 km²) et Tiga (11 km²10).
À environ 45 km au large de la pointe nord-ouest de la Grande Terre, les îles Belep couvrent 69,5 km² répartis en trois îles : Art (la plus grande, avec 52 km²11, et la seule à être peuplée), Pott et les îlots rocheux Daos du Nord et Daos du Sud.
Limite sud du lagon néo-calédonien, l'île des Pins, située à environ 50 km de la pointe sud-est de la Grande Terre, couvre quant-à-elle 152,3 km²12.
À cela il faut ajouter plusieurs groupes d'îlots et de récifs affleurant non habités :
Le lagon néo-calédonien a une surface totale de 24 000 km², ce qui en fait l'un des plus grands lagons du monde (et que l'on présente également généralement comme « le plus beau lagon du monde »17).
Il est ceinturé par une barrière de corail d'une longueur de 1 600 km, située entre 2 et 50 km des côtes de la Grande Terre, et s'étendant, desrécifs d'Entrecasteaux au nord-ouest à l'île des Pins au sud-est, sur 680 km de long. La température des eaux varie entre 22 et 30 °.
En dehors de la Grande Terre, plusieurs atolls possèdent leurs propres lagons, le plus important d'entre eux étant Ouvéa avec un lagon de850 km²18.
Le 7 juillet 2008, une grande partie des lagons de Nouvelle-Calédonie, soit 6 sites formant une totalité de 15 743 km², ont été inscrits aupatrimoine mondial de l'UNESCO19. Il s'agit du 33e site inscrit au patrimoine mondial pour la France, et plus particulièrement de son second site naturel après le golfe de Porto (inscrit en 1983) et le premier d'outre-mer.
Le territoire jouit d'un climat tropical, tempéré par l'influence océanique et influencé périodiquement par les phénomènes El Niño et La Niña, avec des vents dominant à l'est et au sud-est (les alizés). Il comprend des températures relativement chaudes (la moyenne des températures moyennées sur 12 mois pour la période1952-1965 est d'environ 23,2 °C, avec un pic inférieur à 22,3 °C en 1965 et supérieur à 25 °C en 199820) et une humidité assez forte (la moyenne annuelle du taux d'humidité de l'air oscillant entre 73 et 81 %)21.
L'année est divisée en deux saisons, séparée par deux inter-saisons, déterminées par la position de lazone de convergence intertropicale (ZCIT) et l'importance de l'anticyclone de l'île de Pâques :
Mais au-delà de ces données globales, il existe d'importantes différences régionales qui donnent naissance aux différents paysages de la Nouvelle-Calédonie.
La côte est, exposée aux vents dominants et donc plus humide, présente des paysages deforêts tropicales denses (palmiers, cocotiers...) le long d'une bande littorale étroite enchâssée entre les montagnes et l'océan.
La côte ouest, en revanche, est protégée des vents dominants par la Chaîne, et est donc plus sèche. Elle offre ainsi un paysage de larges et longues plaines herbeuses et de savane (dont l'arbre emblématique est le niaouli), montant progressivement par une série de collines et de plateaux, recouverts de forêt sèche, vers les montagnes. Le littoral quant-à-lui est dominé par la mangrove, même si des zones claires se sont formées au nord de la Grande Terre. En effet, un excès de sel a provoqué la mort des palétuviers, des arbres pourtant aptes à pousser dans l'eau de mer. Mais, depuis une dizaine d'années (2008), la salinité diminue et les clairières reverdissent peu à peu.
Un écosystème particulier, appelé « maquis minier », caractérisé par une végétation buissonnante, à l'instar du maquis des zones méditerranéennes, s'est développé sur le sol ferreux des plaines et collines de l'extrémité sud de la Grande Terre.
Les îles Loyauté enfin, de par leur formation géologique particulière (de type atoll surélevé), présentent des paysages particulièrement chaotiques. Ainsi, bien que le relief y soit très peu élevé (culminant à 138 m à Maré, à 104 m à Lifou et à 42 m à Ouvéa), il donne naissance aussi bien à de nombreuses falaises et terrasses en bord de mer (falaises de Xodre à Lifou ou de Lekini à Ouvéa) qu'à un important réseau de grottes et à de véritables gouffres à l'intérieur des terres (grottes de Gossanah à Ouvéa). D'un autre côté, si la porosité du sol a empêché la présence d'un réseau hydrographique, les eaux de pluie issues des importantes précipitations que connaissent les îles s'infiltrant en effet directement dans le sol, elle a permis l'apparition de véritables « lentilles d'eau douce » (le trou de Bône à Maré), chaque île comportant ainsi une multitude de petites nappes phréatiques d'eau douce, ou saumâtre à Ouvéa, « flottant » au-dessus de l’eau salée, grâce à sa plus faible densité et à la faible miscibilité des deux liquides. Quoi qu'il en soit, la question de l'approvisionnement en eau douce et de la gestion des réserves des nappes est une question importante aux îles Loyauté, avec l'installation de citernes pour recueillir les eaux de pluie ou d'une usine de dessalement à Ouvéa.
La Nouvelle-Calédonie se distingue notamment par une biodiversitéd'une étonnante richesse et originalité. Le taux d'endémicité est le plus élevé au monde.
Elle est tout de même en danger du fait, entre autres, de l'invasion depuis les années 1960 de Wasmannia auropunctata et la pollution des lagons par les industries.
L'architecture traditionnelle kanake comprend uniquement la case, véritable symbole de l'organisation de la société. Il en existe de plusieurs types : à la fois lieux des cérémonies ou palabres (grande case du clan ou des districts des Îles Loyauté, les plus représentatives et les plus chargées de symbolisme), d'habitat (avec des cases ordinaires pour les femmes) ou de stockage (greniers à igname). Ronde (forme qui représente un espace collectif de vie, propice aux palabres, aux échanges et au maintien d’un esprit communautaire) avec un toit conique offrant souvent une forte pente (pour permettre l'écoulement des eaux de pluie, tandis que la forme aérodynamique générale de l'édifice permet une forte résistance aux vents violents quelle que soit leur direction), elle est souvent construite, notamment sur la Grande Terre où les inondations sont courantes, sur un tertre surélevé par rapport au terrain naturel pour échapper aux dégâts des eaux. Sa construction n'utilise que des matériaux végétaux : murs et « pré-couverture » du toit (kötu en Xârâcùù)101 en peau de niaouli (élément particulièrement étanche) généralement (et dans certaines régions avec du pandanus ou du cocotier), couverture du toit en paille (bon isolant qui permet de maintenir une température ambiante constante et douce tout au long de l'année, même en période de fortes chaleurs), attaches de la structure avec des lianes (rendent l'édifice flexible et donc résistants encore une fois aux intempéries) et éléments importants (flèche faîtière, poteau central, poteaux de tour de case, chambranle, linteau de la porte) en bois de houp (arbre endémique à la Nouvelle-Calédonie, séculaire, représentant l'origine des clans et dont le bois est sacré). Chacune des pièces sculptées a une symbolique particulière102,103,104 :
Les dix haut bâtiments du Centre culturel Tjibaou de Renzo Piano reprennent d'une matière stylisée la forme des cases traditionnelles kanakes.
La colonisation de peuplement à partir du milieu du xixe siècle a permis le développement d'un style architectural résidentiel particulier dit des « maisons coloniales » qui se retrouve, avec certaines variantes, dans d'autres anciennes colonies françaises (Réunion, Antilles, Polynésie française, Indochine) ou anglo-saxonnes (dans les États du Sud des États-Unis ou l'Inde). Bien que de factures variables, elle offre généralement un certain charme et un élément identitaire important pour les populations locales, notamment d'origine européenne ouCaldoches, qui poussent pour leur préservation. Toutefois, les intempéries (notamment les cyclones), l'usure (rouille des toits, pourrissement et attaque de termites sur les éléments en bois) ou divers projets immobiliers ont entraîné la disparition de la plupart de ces maisons. Présentes dans la plupart des communes ayant connue une certaine implantation européenne, surtout sur la côte ouest, les plus célèbres et représentatives restent l'ancienne Banque Marchand ou Ancienne Mairie (première banque locale de 1874 à sa faillite retentissante pour la colonie en 1880, avant de servir d'hôtel de Ville de 1880 à 1975 et reconverti en 1996 en Musée de la Ville105), la Maison Cellières du Faubourg Blanchot (délabrée depuis le décès de sa dernière propriétaire en 1995 et « squattée » par plusieurs familles pendant des années, elle a été rachetée par un promoteur qui a eu la charge, en échange de la construction d'un immeuble sur une partie du terrain, de la reconstruire à l'identique de l'originale)106,107, le « château Hagen » ou encore le bâtiment historique de la clinique Magnin à la Vallée des Colons pourNouméa, le « Château Grimigni » à Pouembout. Elles comprennent généralement108 :
Les recensement enregistrant les données faisant apparaître « l'origine ethnique » des personnes est admise, par dérogation, en Nouvelle-Calédonie. Ainsi, la CNIL a donné un avis favorable au recensement de 2009 pour la Nouvelle-Calédonie, qui fait apparaître « l'origine ethnique » des personnes. Ces données étaient enregistrées jusqu'en 1996, mais ne l'avait pas été pour le recensement de 2004. La CNIL rappelle une délibération de 2002, dans laquelle elle avait affirmé que « le recueil de l'appartenance ethnique des personnes, compte tenu des caractéristiques sociodémographiques propres au territoire de Nouvelle-Calédonie, répond à un motif d'intérêt public [...] » 29.
Selon un rapport parlementaire de 1998, la répartition ethnique de la population était la suivante 30:
La démographie est une donnée politique importante en Nouvelle-Calédonie. Depuis les accords de Nouméa, en effet la composition ethnique du collège électoral est un enjeu dans l'optique du référendum. Les indépendantistes soupçonnent l'État d'encourager l'immigration de métropole par des avantages fiscaux et d'Asie de façon à mettre en minorité les peuples autochtones davantage favorables, selon eux, à l'autonomie ou l'indépendance.
D'autre part, l'attractivité économique de la Nouvelle-Calédonie favorise une immigration importante de populations polynésiennes (notamment de Wallis-et-Futuna, que l'État français tente de freiner par un important programme de développement spécifique dans cette autre collectivité d'outre-mer, ainsi qu'en Polynésie française). Aujourd'hui les Wallisiens par exemple y sont plus nombreux qu'à Wallis-et-Futuna, et des conflits ethniques se produisent avec les Mélanésiens.
Ce cosmopolitisme est également à l'origine de la présence de langues, dialectes et façons spécifiques de s'exprimer propres à l'archipel.
Le français est la langue officielle, avec un accent et des expressions particulières au sein de la population européenne installée depuis plusieurs générations en Nouvelle-Calédonie ainsi que dans les autres communautés non-européennes. Mais il existe 28 langues locales (qui sont des langues austronésiennes) dont cinq ont le statut (entre autres pour des raisons historiques) de « langue régionale » : trois sur laGrande Terre (le paicî, dans la région de Poindimié, l'ajië, dans la région de Houailou et depuis peu le xârâcùù dans la région de Canala et deThio), et deux dans les îles Loyauté (le nengone, dans l'île de Maré, et le drehu, dans l'île de Lifou).
Les autres langues parlées par les communautés vivant dans l'archipel sont le bichelamar (Ni-Vanuatu), le wallisien, le futunien, le tahitien, levietnamien et le javanais.
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